» La première fois que j’ai vu un Iguana, c’était au salon nautique de Paris en 2012. Je l’ai repéré parce que c’était intéressant pour l’Afrique. Mais à l’époque, je n’y croyais pas. Techniquement, comment était-il possible d’ajouter des chenilles sur un bateau ?

Nous avons engagé Maxime d’Azur Drone, qui venait de quitter Iguana Yachts. J’ai été surpris de voir que l’entreprise existait encore. Chaque année, je leur envoyais un message pour leur demander s’ils venaient à tel ou tel salon nautique. Je suis finalement venu voir le chantier naval. J’ai trouvé le produit très cool et j’ai voulu faire partie de l’aventure. J’ai toujours voulu soutenir les petites et moyennes entreprises à l’échelle internationale. J’aime le milieu marin, le bateau, l’innovation, les PME et je suis fan du produit. Le point négatif est la distance. Pour des raisons familiales, j’habite à Bordeaux et je ne peux pas me rapprocher pour le moment. Je me suis dit que cette entreprise était faite pour moi. Au début, Iguana ne voulait pas de moi. Et j’y ai mis beaucoup d’efforts. C’est aussi pour cela que je m’implique dans le milieu du yachting, qui est très nouveau pour moi.

Pourquoi Iguana Pro ? Parce que je suis un pur produit de Défense Sécurité. J’ai passé une grande partie de ma carrière à travailler pour la Défense. Pour moi, le nautisme n’est pas un domaine évident. Je suis en train de le découvrir. Je n’avais jamais vendu de bateau en B to C. Pourtant, j’ai vite compris les codes. J’ai appris cela avec le Groupe Marck. Je vais très loin dans la relation client. Je m’occupe du client et de sa famille. J’ai contacté des personnes pour Iguana que je n’avais pas vues depuis 15 ans. Vendre un produit quand on est à des milliers de kilomètres, quand le client sait cela ce n’est pas facile à gérer, j’investis donc du temps pour rassurer le client. Il est important d’établir une relation de confiance. »